ÉDITIONS DU MASQUE
300 PAGES
ROMAN
DESCRIPTION :
Sandrine ne s’aime pas. Elle trouve son corps trop gros, son visage trop fade. Timide, mal à l’aise, elle bafouille quand on hausse la voix, reste muette durant les déjeuners entre collègues.
Mais plus rien de cela ne compte le jour où elle rencontre son homme, et qu’il lui fait une place. Une place dans sa maison, auprès de son fils, sa maison où il manque une femme. La première. Elle a disparu, elle est présumée morte, et Sandrine, discrète, aimante, reconnaissante, se glisse dans cette absence, fait de son mieux pour redonner le sourire au mari endeuillé et au petit Mathias.
Mais ce n’est pas son fils, ce n’est pas son homme, la première femme était là avant, la première femme était là d’abord. Et le jour où elle réapparaît, vivante, le monde de Sandrine s’écroule.
MON AVIS :
La deuxième femme , un livre dont vous allez entendre parler !!!
Vous allez faire la rencontre de Sandrine, cette femme a une image d’elle même bien abimée par ses parents, elle se sent désespérément seule.
Puis elle tombe sous le charme de « l’homme qui pleure », cet homme, sa femme a disparu, il se retrouve seul avec son fils. Il offre à Sandrine tout ce qui elle a toujours voulu : une famille. Même les parents de cette femme disparue l’accepte dans la vie de leur petit fils.
Puis la première femme réapparait, amnésique, et avec elle, une foule d’interrogations, une enquête policière et le tableau de la famille parfaite de Sandrine s’écaille est nous offre une tout autre réalité.
C’est glaçant, déroutant , effrayant…sincèrement, j’ai eu du mal à trouver le sommeil une fois ce livre fini, car il fait tellement écho à l’actualité…d’ailleurs à juste titre Louise Mey nous rappelle les statistiques sur les violences faites aux femmes.
Deux petits bémols :
- le style de Louise Mey, les dialogue ne sont pas mis en avant par la ponctuation…dialogue et description se suivent, il m’a fallu un petit temps pour intégrer cette narration.
- la place donnée à la police, malheureusement, il est difficile de ne pas connaitre leur manque de moyen financier, d’effectifs et j’en passe, je pense sincèrement que beaucoup de nos policiers aimeraient s’impliquer autant dans une enquête…mais je doute que dans la réalité ça soit le cas. Ça m’a sorti un peu de l’histoire.
BREF…UN LIVRE À LIRE, À METTRE DANS LE PLUS DE MAINS POSSIBLE, ON NE COMMUNIQUERA JAMAIS ASSEZ SUR CE SUJET ET SI UN THRILLER PEUT SENSIBILISER A CE VASTE SUJET ET BIEN TANT MIEUX.
MERCI NETGALLEY ET AUX ÉDITIONS LE MASQUE POUR CETTE LECTURE
J’ai bien conscience qu’en ce moment , il y a beaucoup de livres sur ce sujet et qu’il peut avoir un sentiment de trop vu…mais en ce qui concernent les 3 derniers livres que je viens de chroniquer : celle qui pleurait sous l’eau, Dolores Claiborne et la deuxième femme, nous raconte 3 façons complétement différentes de nuire aux femmes…et c’est en ça que ce sujet et si complexe et effrayant.
Je note
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Merci pour ce partage Pascaline. La couverture, le sujet, je le note ! 🙂
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Merci Frederic, je te souhaite une belle semaine
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