LIRE ET COURIR

DESCRIPTION :

Dans ce quartier chic de Port-au-Prince s’élèvent de belles demeures de pierre entourées de palmiers, de flamboyants et d’arbres orchidées. C’est là que, pour la deuxième fois en une semaine, un couple est retrouvé assassiné dans sa chambre. Deux corps mutilés gisant au pied du lit conjugal. La presse titre déjà sur une série de « crimes vaudous ».
Pourtant l’inspecteur Simon Bélage refuse de tomber dans la superstition. Sur cette île, la corruption et le trafic d’enfants font plus de ravages que le terrible Baron Samedi, le dieu des morts. Simon sait avec certitude que ces crimes sont l’oeuvre d’un être de chair et de sang. Et tous les indices convergent vers un orphelinat fermé depuis près de vingt ans, surnommé la « Tombe joyeuse ».
Mais Simon devrait prendre garde. En Haïti, ignorer les avertissements des esprits, qu’ils soient vrais ou faux, peut se révéler dangereux…

« Un thriller atmosphérique ! Laissez-vous guider par Jérôme Loubry pour un voyage en enfer… »
Jérôme Toledano, Librairie Les Cyclades

MON AVIS :

Ce que j’aime avec Jérôme Loubry, c’est qu’à chaque nouveau roman, je sais qu’il va me surprendre. A chaque nouveau roman, il va changer d’environnement,de pays, de personnages, de scénario, de thème…tous ses livres sont tellement différents. Leurs points communs : l’émotion, l’émotion qui vous touche, qui vous prend au tripes, l’émotion qui vous sert la gorge.

Et encore une fois avec de soleil et de sang, comment ne pas être touché par Haïti et surtout par ses enfants…par ce groupe d’enfants en particulier, par les six…

Entre thriller et documentaire, Jérôme Loubry m’a fait découvrir un pays, une culture, une détresse, une souffrance. J’ai été un peu moins conquise par la partie thriller qui m’a moins surprise que pour les refuges, mais pour moi l’essentiel réside plus dans l’histoire des enfants, qu’on apprend à connaitre avec des allers et retours dans le passé, qu’on regarde à travers ce vitrail multicolore de cet orphelinat de la « tombe joyeuse ».

BREF…un voyage vers Haïti à la découverte de ses habitants que je n’oublierais pas