
RÉSUMÉ :
Le nouveau roman très attendu de la reine du polar français.
–; Des fois, tu sais… Des fois j’ai envie de mourir, murmure soudain Léonard.
–; À cause de ce qui arrive à Mona ?
–; Oui, à cause de ça. Et aussi parce que je suis un débile et que tout le monde se moque de moi…
–; Tu n’es pas débile et de toute façon tu ne peux pas mourir.
–; Et pourquoi ?
–; Parce que tu n’as pas vu Glen Affric. On ne peut pas mourir sans avoir vu Glen Affric…
Je suis un idiot, un imbécile, un crétin. Je n’ai pas de cervelle.
Léonard se répète ce refrain chaque jour et chaque nuit, une suite de mots cruels qu’il entend dans la cour, dans la rue. Son quotidien.
Léo le triso. Léonard le bâtard.
Léonard n’est pas comme les autres et il a compris que le monde n’aime pas ceux qui sont différents.
Alors il rêve parfois de disparaître.
Être ailleurs. Loin d’ici.
À Glen Affric.
Mais les rêves de certains sont voués à finir en cauchemars…
Avec plus de deux millions de livres vendus à travers le monde, Karine Giebel s’est forgée une place à part dans le paysage littéraire français. Glen Affric, son douzième roman, est un thriller psychologique bouleversant sur la différence et l’amitié, où le plus beau côtoie le pire. Karine Giebel, indétrônable créatrice d’émotions fortes et authentiques, nous plonge comme elle seule sait le faire au plus profond de l’âme humaine…
MON AVIS :
Karine Giebel…elle est unique, son style est unique, sa noirceur est unique.
Elle revient, avec ce livre, à ses débuts, forcément j’ai pensé à « meurtres pour rédemption », car la première partie se déroule dans le milieu carcéral. Le milieu carcéral dans son état brut, avec toute la violence physique et psychologique qui y règnent …puis la violence qui va avec la sortie de prison, la réinsertion impossible…le nombre de thématiques abordés est riche très riche…on a pas le temps de prendre son souffle, les 700 pages filent à une vitesse incroyable.
Chaque personnage porte avec lui une tragédie, heureusement ils rencontrent aussi des êtres solaires, je pense évidement à Mona.
La partie thriller est bien là, en fond, en ligne directrice de l’histoire…mais elle est surtout là pour mettre en avant ces histoires de vie .
Émotionnellement c’est très fort, c’est aussi dur, ce n’est pas une lecture facile mais incroyablement juste.
Un livre de Karine Giebel c’est toujours un ascenseur émotionnel dont on ne revient jamais indemne, au même titre que le personnage de Marianne a marqué ma vie de lectrice, je me souviendrais aussi longtemps de Léonard.
BREF….J’ARRIVE PAS OUBLIER LÉONARD…
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